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Page:Encyclopedie Catholique - T14-LO-NYS.djvu/322

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MARTELUÉim

MAUTI1E.

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des médecins et chiiurgiens que le roi avait nommés pour examiner son habileté. 11 a encore écrit des paradoxes sur la pratique de chirurgie, où Ton trouve beaucoup de choses que les chirurgiens modernes ont introduites dans leur art, comme le pansement à froid, l’abus des sutures, les bandages, etc. Ses œuvres sont imprimées avec la Chirurgie de Philippe de Flesselle, médecin à Paris, chez P. ïrichar, in-12, 163J. martel (Gabriel), jésuite, né au Puy en Vêlai, le 14 avril 1680, remplit avec succès les différents emplois de sa compagniejusqu’à sa mort, anivée le 11 : février 1750. 11est connu par un ouvrage intitulé Le chrétien dirigé dans les exercices d’une retraite sphituelle, 2 vol. in-12 ; ce livre a été réimprimé en 1764 avec des augmentations considérables. On a encore de lui Exercice de la préparation à la mort, 1723, in-12.

martelage,

s. m., terme d’administration

forestière, la

marque que les agents des eaux et forêts font avec leurs marteaux aux arbres qu’on veut réserver dans les triages mis en vente.

marteler,

v. a., battre à coups de marteau. Il signifie fig.n’ment faire avec effort un travail d’esprit ; il signifie aussi donnerde l’inquiétude, du souci. martelet,

s. m ., petit marteau dont quelques ouvriers se servent pour des ouvrages délicats. martelevr,

s. m., celui qui dans une forge est chargé de faire travailler le marteau.

martelli

(Louis), poète italien, né à Florence, vers 1499 ou 1500, mort à Salerme, dans le royaume de Naples, eu 1527, âgé d’environ 28 ans, fit des vers sérieux et d’autres bouflbns. Les premiers furent imprimés à Florence, 1648, iu-8° les autres se trouvent dans le tome 2° des Poésies à la Barniésque. Cet auteur fut un des restaurateurs du théâtre Italien. Sa tragédie de Tullia est fameuse parmi ses compatriotes on la trouve dans le recueil de ses vers de l’édition de Florence (on estime encore ses odes et ses canzoni). Il mourut au service de Servante de San Scverino, prince de Salerme. martelli

(Vincekt), frère du précédent, se lit aussi connaitre par le talent de la versification, en 1007. On publia à Florence, in-8o, le recueil de ses lettres et de ses poésies italiennes.

sénat de Bologne,et professeur des belles-lettres dans l’unisénat de Bologne, et professeur des belles-lettres dans l’université de cette ville, au 17e siècle, a écrit en vers et en prose avec succès. Ses versi e prose ont été recueillis en 7 vol. in-8o, imprimés à Rome, en 1729 ; ce recueil renferme des tragédies et des romans. Martcllo, né à Bologne, le 28 avril 166 !>, mourut dans cette ville le 10 mai 1727. Au jugement de Maflcy, il a été un des meilleurs poètes italiens. Sa vie, écrite par lui-même jusqu’à l’an 1718, se trouve dans la Recolta de Calogera, torne 2. Martello avait été envoyé à Rome, en Espagne et en France, pour diverses négociations. Parmi ses tragédies, on cite VAIceste et le Cicéron ; son Secretario cliternate renferme six satires contre les charlatans littéraires. 11 introduisit en Italie les vers martelliani, de douze syllabes, assez semblables à nos alexandrins.

martellière

(Pierre DE LA), avocat au parlement de Paris, et depuis conseiller d’Etat, était fils du lieutenant-général au bailliage du Perche, et mourut en 1631. 11 se distingua dans la cause de l’université de Paris contre les jésuites, qui sollicitaient leur rétablissement. Après ce que les Pasquier et les Arnauld avaient dit contre la société, il semblait que la satire devait être épuisée ; mais La Martellière montra qu’ils avaient été réservés il appelle les jésuites faux, ambitieux, politiques, vindicatifs, assassins des rois, corrupteurs de la morale, perturbateurs des Etats de Venise, d’Angleterre, de la Suisse, de Hongrie, de Transilvanie, de Pologne, de l’univers entier. 11les peint tous comme desChàtel et des Barrière, portant le flamheau de la discorde depuis trente ans dans la France, et y allumant un feu qui ne devait plus s’éteindre. Son plaidoyer, extrêmement applaudi au barreau, le fut encore à l’impression lorsqu’il vit le jour, en 1612, in-4o. On le mit à côté des Philippiques de Démosthènes, des Catilinaires de Cicéron, mais il n’est comparable en rien aux ouvrages de ces grands hommes il en remplace la véhémence par un emportement qui tient de la fureur. C’est un ramas de toutes les figures de la rhétorique, rassemblées sans choix, avec tous les traits de l’histoire ancienne et moderne que sa mémoire put lui fournir. Jacques de Montholon fit voir, dans un plaidoyer publié en 1612, que tout ce que La Martellière avait avancé n’était qu’un tissu de calqmnies et de faits improuvés, démentis par les témoignages les plus authentiques qu’il produisit. Le plaidoyer de La Martellière fut supprimé a Rouen, à Amiens, en Guienne, etc., et les libraires qui se chargèrent de le répandre furent punis sévèrement. Le P. (iimont Desclavolles, dans son Avis sur le plaidoyer de La Martellière, Paris, 1612, in-8o, a réfuté les principales assertions de cet avocat, dont il avait donné des preuves en une foule de circonstances. M . Rey, maitre de pension, a publié une notice sur ce vénérable ecclésiastique. L’ Abeille de la Nouvelle-Orléans lui a consacré aussi un article intéressant, 2 août 1832 ( V.VAmi de la religion, n° 2013. martèke

(Edmond), bénédictin de Saint-Maur, né le 22 décembre 10o4, à Saint-Jean-de-Losne,

au diocèse de Lan-

grcs, mort en 1739, Fe signala dans sa congrégation par des vertus et par des recherches. L’étendue de ses connaissances n’ôta rien à la simplicité de ses mœurs, et soti amour pour l’étude ne ralentit point son assiduité aux offices et aux exercices claustraux. On a de lui un grand nombre d’ouvrages. Les principaux sont Commentaire latin sur la règle de saint Benoît, Paris, 1690, in-4o. C’est une compilation mais elle est bien faite, et c’est en partie dans ce livre que D. Calmet a puisé le sien sur la mème matière un traité de Antiquis monachorum ritibus Lyon 1690, 2 vol. in--i° ; et 1738, in-fol. un autre Traité sur les anciens rites ecclésiastiques touchant les sacrements, en latin, Reims, 1700 et 1701, 3 vol. in-4o. Il y a un tome 4°, publié en 1706 un Traité latin sur la discipline de l’Eglise dans la célébration des offices divins, in-4o ; un Recueil d’écrivains et de monuments ecclésiastiques qui peut servir de continuation au Spicilége de dom d’Achéry. 11parut en 1717, sous ce titre : Thesaurus noutis anecdotarum, vol. in-fol. Voyage littéraire, publié avec dom Durand, Paris, 1717 et 1724, en 2 vol. in-4o ; Veterum scriptorum

amplissima collectio, Paris, 9 vol. infol. ,

etc. Tous ces ouvrages sont des trésors d’érudition. L’auteur y ramasse avec beaucoup de soin tout ce que des recherches laborieuses et une lecture immense ont pu lui procurer mais il se borne à recueillir, et il ne se pique pas d’orner ce qu’il écrit. 11 a laissé en manuscrit des Mémoires pour servir à l’histoire de sa congrégation. martens

(Georges-Frédéric DE), publiciste distingue, naquit à Hambourg, le 22 février 1736.11 étudiaà Gœttingue, visita successivement Wetzlar, Ratisbonne et Vienne pour se perfectionner dans la science du droit, fut nommé professeur à Gœttingue en 1784, et anobli en 1789. De 1808 à 1813, il exerça les fonctions de conseiller-d’état, et y réunit bientôt celles de président de la section des finances au conseild’état du royaume de Westphalie. En 1814, il fut nommé conseiller privé de cabinet par le roi de Hanovre, et en 1816, accrédité près de la diète de Francfort. Il mourut dans cette ville le 21 février 1821. On estime son Recueil des principaux traités d’alliance, de paix, etc.,

depuis 1761 (Gœtt.,

1791-

1818, 14 vol. ; nouv. edit. 1817-37, 20 vol. in-S°, dont un de table) ; son Introduction au droit des gens positif de l’Europe (ibid., 1796) Ses Cas remarquables dunouveau droit des gens européen (ibid.,

1800, 2 vol. in-4o) ; son Cours diplomatique, ou Tableau des relations extérieures des puissances de l’Europe (Berlin, 1801, 3 vol. in-8o) et son Esquisse d’une histoire diplomatique des affaires publiques de l’Europe et des traités de paix, depuis Zexvcsiècle (Berlin, 1807). martens

(Charles DE), neveu du précédent, a marché dignement sur ses traces dans les Causes célèbres du droit des gens (Lcipz., 1827, 2 vol. in-8o) et dans le Guide diplomatique (Paris, 1832, 2 vol.), qui est une seconde édition du Manuel diplomatique, ou Précis des droits et des fonctions des agents diplomatiques (Paris et Lcipz., 1822). Enfin M. Ch.

de Martens a continué le Recueil des principaux traités dû

à son père.

Marthe,

sœur de Lazare et de Marie, demeurait avec son frère et sa soeur, à Béthanie, près Jérusalem. Le Sauveur honora plusieurs fois de sa présence la maison de cette vertueuse famille. Un jour Marthe, étant occupée à le recevoir, se plaignit de ce que sa sœur était assise aux pieds de Notre-Seigneur pour l’écouter, au lieu de la seconder dans son travail, le Sauveur lui répondit « Marthe, Marthe, vous vous empressez et vous vous troublez par le soin de beaucoup de choses, une seule chose cependant est nécessaire. » Après la mort de Lazare, elle alla au-devant de Jésus-Christ, et lui dit «Seigneur, si vous aviez été ici, mon frère ne serait pas mort. » Jésus lui répondit « votre frère ressuscitera, » Marthe témoigna depuis qu’elle le reconnaissait pour. Christ et le fils du Dieu vivant. Elle le servit à table quelque temps