Page:Erckmann-Chatrian - Histoire d’un conscrit de 1813.djvu/353

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

respecter nos droits ; il pensait aussi que l’empereur Napoléon aurait le bon sens de se tenir tranquille… mais il se trompait : — les Bourbons étaient revenus avec leurs vieilles idées, et l’empereur n’attendait que le moment de prendre sa revanche. Tout cela devait nous amener encore bien des misères, et je vous les raconterais avec plaisir si cette histoire ne me paraissait assez longue pour une fois. Nous en resterons donc ici jusqu’à nouvel ordre. Si des gens raisonnables me disent que j’ai bien fait d’écrire ma campagne de 1813, que cela peut éclairer la jeunesse sur les vanités de la gloire militaire, et lui montrer qu’on n’est jamais plus heureux que par la paix, la liberté et le travail, eh bien, alors je reprendrai la suite de ces événements et je vous raconterai Waterloo !