Page:Ernault - Gwerziou Barz ar Gouet.djvu/54

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Car il voyait un fantôme ! C’était un homme énorme, un géant noir, qui, saisissant le second sac, tout tranquillement allait à sa suite ; sans doute, pour lui éviter la peine de revenir au jardin le chercher.

Qu’aurait fait notre garçon, sinon jeter son fardeau, et déguerpir en courant tant qu’il pouvait, au galop ? Mais l’apparition jette immédiatement son sac aussi et s’élance à sa suite, vite, au triple galop !

Le bruit de ses pas retentissait à son oreille, de plus en plus pressé, et le souffle de sa bouche venait sur lui ; voilà qu’il le prend aux cheveux et tire, tire ; crac ! à la main du fantôme horrible reste une mèche détachée.