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142 FABLES D'ESOPE

Riens n'y vallut, la prière ne fuite, Vung après Vaultre enfin les dévora.

Soubz Vumhre donc de quelque bel accueil,

Gardons nous bien d'estre en ce poinct surpris ;

Sy on nous faicî ung gracieux recueil,

Considérons, ainsi que bien apris,

Sy aulcun mal est point dessoubz compris];

Car soubz miel le fiel est musse.

Quand tout cela sera ainsi pensé,

Vaincqueurs serons des secrettes envies;

De Vennemy le faict sera passé,

Sans pouoir nuyre aux honneurs ny aux vies.

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