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quelles se placent, — dans un camp, Linné, Daubenton, Cuvier, — dans l’autre, Buffon, Lamarck, Geoffroy, représentent donc jusqu’à nouvel ordre les deux faces nécessaires de la science.

Nous ne pouvons quitter ces galeries où toute la nature animale revit, par le travail de l’homme, jusque dans la mort, sans signaler l’importance des cours qui se font au Muséum sur les diverses branches de la zoologie ; M. Isidore Geoffroy Saint-Hilaire, chargé de l’histoire naturelle des mammifères et des oiseaux, a créé un enseignement plein d’élévation et de clarté ; M. Duméril décrit avec soin les mœurs des reptiles et des poissons ; M. Milne Edwards a perfectionné sur une grande échelle l’étude des animaux articulés ; M. Valenciennes sait rendre intéressans les mollusques et les zoophytes, ces premiers embryons de la vie. Le concours de ces divers professeurs, hommes de patience et de talent, doit réussir tôt ou tard à faire de la zoologie, en France, une science populaire.


VIII. — Projets d’agrandissemens et d’embellissemens du Muséum.


Nous avons indiqué l’état actuel du Muséum d’histoire naturelle sans prétendre avoir épuisé ce sujet vaste comme la création. Il nous reste à dire ses grandeurs dans l’avenir. Les destinées futures de l’établissement sont fixées d’avance par l’idée-mère qui