dans les tentes ? Les vêtements qui enveloppent le corps m’apprennent que ce n’est pas un Argien.
Malheureux ! — et je le dis de moi-même, — malheureuse Hékabè ! que ferai-je ? Tomberai-je aux genoux d’Agamemnôn, ou supporterai-je mes maux en silence ?
Pourquoi me tournes-tu le dos, et te lamentes-tu, et ne me dis-tu pas ce qui est arrivé ? Qui est celui-ci ?
Si, me regardant comme une esclave et une ennemie, il me repoussait de ses genoux, je n’aurais fait qu’ajouter à mes maux.
Certes, je ne suis pas divinateur, et, si je ne t’entends, je ne puis rien savoir de tes desseins.
Peut-être vois-je en lui un ennemi, quand il ne l’est pas.
Si tu veux que je ne sache rien de ceci, soit ! Pour moi, en effet, je n’en veux rien savoir.
Sans lui je ne pourrais venger mes enfants. Pourquoi hésiter ? La nécessité est d’oser, que je réussisse ou non.