Page:Euripide - Théâtre, Artaud, 1842, tome 2.djvu/134

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Iphigénie.

Sans cela, je ne l’aurais jamais tirée de son sanctuaire.

Thoas.

Je loue ta piété et ta prévoyance. Qu’avec raison toute la ville t’admire !

Iphigénie.

Sais-tu ce qu’il faut faire à présent ?

Thoas.

C’est à toi de me le dire.

Iphigénie.

Il faut charger de chaînes les deux étrangers.

Thoas.

Où pourraient-ils fuir ?

Iphigénie.

La Grèce ne connaît pas la bonne foi.

Thoas.

Eh bien ! gardes, qu’on les enchaîne.

Iphigénie.

Qu’ils amènent aussi les étrangers en ces lieux.

Thoas.

J’y consens.

Iphigénie.

Qu’on leur voile le visage.

Thoas.

Contre les rayons du soleil ?

Iphigénie.

Donne-moi aussi des gardes pour escorte.

Thoas.

Ceux-ci t’accompagneront.

Iphigénie.

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