Oui, je hais la Grèce, qui m’a sacrifiée.
Que ferons-nous donc des deux étrangers, dis-moi ?
Il faut observer la loi qui nous est imposée.
Où est donc l’eau lustrale et le couteau sacré ?
Je veux d’abord purifier les victimes par de saintes ablutions.
Est-ce dans une eau de source, ou dans les flots de la mer ?
La mer enlève tous les maux des mortels.
Leur sacrifice serait alors plus agréable à Diane.
Et mon ministère s’exercera plus saintement.
Eh bien, les flots de la mer viennent se briser au pied du temple.
Cette cérémonie veut de la solitude ; nous avons d’autres choses à faire.
Va donc où tu veux : je ne demande point à voir les mystères secrets.
Je dois purifier aussi la statue de la déesse.
En effet, la tache du parricide l’a souillée.