Les flambeaux de l’hymen n’ont point éclairé l’union à laquelle tu dois la vie.
Hélas ! hélas ! la honte a marqué ma naissance ! Mais du moins quel en est l’auteur ?
J’atteste ici Pallas,
À quoi bon ces paroles ?
La déesse qui règne sur la colline où croît l’olivier, et dont je suis souveraine ;
Ce que tu dis est obscur et manque de clarté.
Dans une grotte visitée par les rossignols, Apollon
Pourquoi nommes-tu Apollon ?
Fut celui qui me rendit mère.
Parle ; tu dis là des faits glorieux et heureux pour moi.
Dans la dixième révolution de l’astre qui marque les mois, je t’enfantai avec mystère, toi, fils d’Apollon.
Ton récit est bien doux pour moi, s’il est sincère.
Je t’enveloppai de ces langes, ouvrage de ma navette et de mes jeunes mains. Je ne t’ai pas approché de mon sein, le lait maternel ne t’a point nourri, mes mains n’ont