Page:Féval - La Quittance de minuit, 1846 - tome 4.djvu/285

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


ÉPILOGUE.

O’Connell.


Quelques mois après cette catastrophe il y avait grand tumulte et grande joie dans la cité de Galway. On se pressait dans les tavernes, on chantait, on buvait, et les shillelahs, sans lesquels il n’y a point de bonne fête en Irlande, mêlaient de temps en temps le bruit de leurs coups au concert d’allégresse.

La ville entière était enthousiaste et folle ; on brandissait des rameaux verts par les rues, et depuis le Claddagh jusqu’au tribunal ce n’était qu’un immense et bruyant hourra !