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CHAPITRE XXI.

qu’il ne soit pas trop tard pour leur porter secours !

Ses mains qui tremblaient ébranlèrent par la base l’une des planches de la cloison. Heureusement que les planches ne tenaient guère. Les efforts réunis des deux jeunes filles parvinrent à en soulever une qui resta, néanmoins, fixée par le haut.

Elles passèrent, et quand elles furent passées, la planche, retombant par son propre poids, referma l’ouverture.

Ce n’était point un rêve que Marthe de Penhoël avait fait. Elle avait revu Diane et Cyprienne. Et ce n’étaient point de pauvres belles-de-nuit, échappées un instant du cercueil.

L’air frais qui tombait maintenant sur son visage, et rendait le souffle à sa poitrine oppressée, venait de la fenêtre, ouverte par leurs mains.

Cet or qui brillait aux pieds de Marthe était un don des deux jeunes filles.

Elles étaient ici, comme toujours, la douce providence de Penhoël.

Si elles avaient disparu, ce n’était pas pour longtemps, sans doute. Il n’y avait rien dans le pauvre grenier, pas même une goutte d’eau.

Elles étaient allées chercher du secours.

Le regard troublé de Marthe les vit disparaître et tâcha en vain de trouver l’issue qui leur avait