Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/27

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


— Oh ! oui ! notre bon père ! s’écria Anna ; nous allons le revoir… peut-être nous emmènera-t-il dans notre chère Écosse avec…

— Avec Stephen ? acheva Clary en raillant doucement.

Anna devint toute rose.

— Avec ma tante, murmura-t-elle… et mon cousin, si… s’il lui plaît de venir.

— Cela lui plaira, chère sœur… Mais notre père tarde bien à rentrer !

Clary prononça ces derniers mots avec une inquiétude si réelle, qu’Anna se sentit involontairement frémir. La pauvre fille était habituée à subir d’instinct les impressions de sa sœur