Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 06.djvu/89

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il qu’il arrivait à ce résultat de se persuader que Rio-Santo était impeccable.

En ceci, sa rancune maltaise contre les Anglais était bien pour quelque chose ; mais ce qui plaidait surtout au fond de son âme pour le marquis, c’étaient les éblouissantes qualités de cet homme étrange dont la fascination devait opérer en effet avec une réelle violence sur la nature fougueuse et faible d’Angelo, véritable nature italienne, moins la cauteleuse arrière-pensée qui suit souvent, dans ces cœurs brûlants et mous comme la lave d’un volcan éteint à demi, le généreux élan de l’impression première.

Il était à Rio-Santo ; son dévoûment n’avait point de bornes. Ni Rio-Santo, ni lui-même