Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 11.djvu/394

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Mais lorsque la lune, passant par dessus la cime des taillis, vint éclairer de nouveau la scène, on vit, à sa blanche lueur, une femme agenouillée auprès du corps de M. de Rio-Santo.

Cette femme priait.

Elle semblait avoir passé depuis long-temps les limites de la jeunesse, et pourtant elle était bien belle encore. Il y avait autour de son front pâle comme une auréole de résignation sainte…

Cette femme était Mary Mac-Farlane, comtesse de White-Manor, qui venait de reconnaître dans le cadavre étendu sur le gazon Fergus O’Breane, son premier, son unique amour.