Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 11.djvu/395

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Quand elle eut achevé sa prière, elle mit la main sur le cœur de Fergus, qui ne battait plus.

La lune montait à l’horizon et tombait d’aplomb sur les traits du mort.

Il n’y avait plus de douleur sur ces traits. Les paupières abaissaient leurs longs cils de soie sur des joues calmes. La ligne des sourcils ne tremblait pas ; la bouche semblait s’être close en un sourire.

En ce sourire rêveur, heureux, tout plein de mystérieuses joies, qui venait parfois naguère à la lèvre de M. le marquis de Rio-Santo, lorsqu’il isolait sa pensée de la foule et se repliait sur lui-même.