Page:F.Douglass, Vie de Frédéric Douglass esclave Américain, 1848.djvu/202

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lient ensemble des fardeaux pesants et insupportables, et les mettent sur les épaules des hommes ; mais ils ne veulent point les remuer de leur doigt. Et ils font toutes leurs œuvres pour être regardés des hommes. — Et ils aiment les premières places dans les festins, et les premiers sièges dans les synagogues, et d’être appelés des hommes : notre maître, notre maître, — mais malheur à vous, scribes et pharisiens, hypocrites, qui fermez le royaume des cieux aux hommes, car vous-mêmes n’y entrez point, ni ne souffrez que ceux qui y veulent entrer, y entrent ; vous dévorez les maisons des veuves, même sous le prétexte de longues prières, c’est pourquoi vous en recevrez une plus grande condamnation. Vous courez la mer et la terre pour faire un prosélyte, et après qu’il l’est devenu, vous le rendez fils de la Géhenne, deux fois plus que vous. — Malheur à vous, scribes et pharisiens, hypocrites ! car vous nettoyez le dehors de la coupe et du plat ; mais le dedans est plein de rapine et d’intempérance. — Malheur à vous, scribes et pharisiens, hypocrites ! car vous êtes semblables aux sépulcres blanchis, qui paraissent beaux par dehors, mais qui au dedans sont pleins d’ossements de morts, et de toute sorte d’ordure. Ainsi, vous paraissez justes par dehors aux hom-