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de s'absenter de quelque office, ils prieront quelqu'un de ses confrères[1] de faire cette fonction, en lui remettant la clef de l'armoire où l'on tient le cahier des absences.

Les chanoines, non plus que les bénéficiers, ne pourront pas s'absenter des petites heures, ni sortir avant la fin de l'antienne de la Vierge qui termine l'office sans perdre la quatrième partie de ce qu'on perd en n'assistant pas aux grandes heures, suivant l'arrêt du conseil de 1678. Ils ne pourront pas non plus se dispenser sous la même peine de rester à complies, le samedi soir auquel elles sont détachées de vêpres. Ils seront aussi obligés, pour n'être pas ponctués, d'assister aux litanies de la Vierge qu'on dit ce même jour, immédiatement après complies. De même ils ne pourront pas être tenus présents à matines, à la grande messe ou à vêpres s'ils ne se trouvent aux processions, quand il s'en fait devant ou après ces offices. lis se souviendront que l'ordonnance de visite de 1673 ajoute une suspense de quinze jours contre ceux qui manqueront aux processions solennelles[2]. On n'omettra aucune de celles qu'on a coutume de faire depuis longtemps et on suivra l'usage pour les lieux où l'on doit passer. On fera le grand tour dans la ville à celles du premier dimanche du mois, comme il s'était toujours pratiqué, excepté depuis deux ou trois ans.

  1. La déclinaison de l'adjectif possessif est encore mal connue
  2. Cette ordonnance de 1673 est conservée, Archives départementales des Alpes-Maritimes, G 1245