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Ils s'en feront remettre la clef au sieur Broc qui en a été recteur jusqu'ici. Nous ne les chargeons pas du calice, des six chandeliers argentés, du linge et des ornements qui ont servi jusqu'ici à l'usage de ladite chapelle, que le feu sieur Raynaud, curé de Vence, avait faire et qu'on avait cru qu'il avait laissés en pur don à cette chapelle, attendu que ledit sieur Broc n'en veut pas convenir et qu'il prétend que tous ces effets lui appartiennent comme neveu et héritier du feu sieur Raynaud. Lesdits sieurs recteurs auront soin de faire tenir la porte de la chapelle ouverte, les dimanches, dans le temps et à l'heure que le chapitre y va faire une station pour les fruits de la terre.

Sainte-Elisabeth

La chapelle de Sainte-Elisabeth étant depuis longtemps fort négligée, nous ordonnons qu'avant d'y pouvoir dire la messe on la réparera et on tiendra toujours sur l'autel une pierre sacrée, deux chandeliers, autres que ceux qui y sont, qu'on ôtera, une croix avec son crucifix. On fera retoucher les peintures du gradin de l'autel, celles des murailles et de la voute, ou bien on les effacera entièrement pour blanchir toute la chapelles[1]. On y fera faire un devant d'autel et quelques nappes. On en tiendra toujours la porte fermée à clef pendant le cours de l'année. On fera

  1. On effacera entièrement les peintures : sur ce point l'ordonnance de Mgr de Bourchenu n'a pas été respectée, Dieu merci, encore que le badigeon a souvent servi de protection aux peintures