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à expliquer de nouveaux phénomènes et en particulier le rayonnement du corps noir qui fut l’occasion de la naissance et du triomphe de la théorie des quanta.

Gêne d’ailleurs purement instinctive et qui disparaît si on veut bien faire abstraction des conditions historiques où s’est présentée la nouvelle hypothèse d’Einstein. Celle-ci, toute dégagée des contingences parasites, peut s’énoncer ainsi :

Les représentations newtoniennes ne sont qu’une approximation lointaine du réel suffisantes pour ceux des phénomènes de la pratique où les vitesses en jeu sont faibles par rapport à celle de la lumière ; l’exacte mécanique du réel a pour principes les lois électromagnétiques dont les équations newtoniennes ne sont que des cas particuliers.



Les théories einsteiniennes exigent donc qu’on étende à tous les corps en mouvement ou au repos les résultats acquis pour les électrons. Si donc l’énergie que ceux-ci mettent en jeu est douée d’inertie, nous devrons énoncer la proposition suivante :

Toute forme d’énergie possède une certaine inertie.

On peut donner une figure logique à cette étonnante conclusion.