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Je ne vois point dans mes recherches qu’on ait opposé à Lorentz le fait que la contraction était, dans sa théorie, toujours la même pour des corps différents. Il aurait pu invoquer sans doute le fait que la matière est une dans son essence (ce qu’on admet universellement aujourd’hui), et ne diffère que par le mode de groupement des éléments identiques. Il faut donc introduire dans les théories de la constitution de la matière une hypothèse restrictive qui pourra être une aide ou une gêne (on ne sait), mais (en tous cas) s’imposera à tous ceux qui basent leur théorie de la relativité sur l’hypothèse de Lorentz.

Cette restriction pourrait s’énoncer ainsi : Quel que soit le mode de groupement des éléments constitutifs de la matière, il doit dans la dynamique nouvelle s’opérer de telle sorte que tout changement d’orientation d’une structure quelconque entraîne dans les dimensions de celle-ci un changement quantitatif commun à toutes les structures.

Ainsi, dès l’origine, un principe de relativité qui s’appuie sur l’hypothèse de Lorentz sous-entend dans un autre domaine une loi de généralité absolue.

Remarquons cependant que le principe de relativité en soi est indépendant de cette dernière hypothèse ; l’explication de Lorentz seule est en jeu ; toutefois l’explication par la modi-