Page:Fagus - La Danse macabre, 1920.djvu/64

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
la danse macabre

Sur mon cœur noir, pour son cœur oublieux.
 Rien que pour lui, rien que pour lui !

Le docteur Faust la voit et frissonne à sa vue :

 — Et je te vis,
 Et je fus perdu !
 Une folie
 Emporta mes sens ;
Ô Muse, ô rapprends-moi les purs chants du Ménale ! —
 Mais Chérubin, reparaissant :
— Ô femme, ô pure argile, ô merveille idéale !
Marguerite : — Va-t’en Satan, va-t’en, Satan !
Zerline : — Être innocent, paie, ou sauve-toi vite !
Tartufe : — Vous connaissez mal la femme, ami !
Il cueille à chaque bras Zerline et Marguerite,
Et tout à tour à l’une et puis à l’autre dit :

 — Petite hétaïre
 Qu’un soir je cueillis.
 Quels mots sauront dire
 Quel bien tu me fis ?
 Ta caresse étrange
 Fait crier : Assez !
 Coquine, cher ange,
 Tu m’as terrassé !…

— 62 —