Aller au contenu

Page:Feller - Dictionnaire historique - 1848 - T12.djvu/557

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

^après ur>f - ■ — r de quarante-huit unnées. I < »■

ZWINi.i ixmr), savant mé-

decin, naquit à liàlc ilunc sœur de Jean Oporiii, fameux imprimeur, et selon quelques-uns, à BiscliofsZell , dans le Thurgau, en 1533. Il enseigna dans sa patrie le prec, la morale, la politique et la médecine. Son nom a clé long-temps célèbre par une énorme compilation intitulée : J^ théâtre de la vie humaine^ Bàle, 1556, 8 vol. in-fol., commencée , par «on beau-père Conrad Lycoslhènes ( voy. ce nom). Il mourut en 1588, à 54 ans.— Théodobe ZWINGER, son petit-fils, né en 1597, mort à Bàle en 1651 , a donné quelques ouvrages de théologie ; et le fils de celui-ci, Jean ZWINGEB, professeur en grec et bibliothécaire de Bàle, mort en 1696, a publié : De rnonstris eorumque cousis ac differentiis,^kt, 1660, in-4".— Théodore ZWINGER, fils de Jean, né en 1658, professeur d’éloquence, de physique et de médecine , à Bàle, mort en 1724, dont il csl question ci-après. — Son frère, Jeaîv-Rc. DOLPHE-ZWINGER, né à Bàle en 1660, et mort en 1708, a labsé aussi quelques ouvrages , parmi lesquels un traité allemand, intitule l’Espoir d Israël. ’ ZWINGtR (Théodore), naquit à Bàle le 26 août 1658. Il était issu d’une famille féconde en grands hommes : l’un de SCS aïeux, Théodore Zwinger, se fit un renom dans la médecine. ( Voyez l’article ci-dessus. ) Tliéodore , le jeune , voyagea en France et en .Vllemagnc. Différens souverains lui firent des offres très avantageuses pour l’attirer auprès d’eux, mais il ne voulut jamais quitter sa patrie, où il mourut en avril 1724. Il a laissé : 1 Théâtre botanique. Bàle , 1696, in-fol. ; I Spécimen physicœ cclectico - expérimentons, ibid., 1707, xn-Vl ; | Theatrum praxeot medicœ. 1710, in-4 ; | de Mcthodo molhematico docendi medicinam . Bàle, 1722, 5 vol. in-S", en latin ; | IVaité des maladies des enfatis. ih’vX. , 1722, 2 vol. in-S" ; I Fasciculus disse rtationum niedicorum. 1710, in-W ; | Dictionnaire latin et allemand ^ un Abrégé de la Médecine d’EimuUer, etc., etc.

•ZVVI.NGER (J.-Rodolphb), fiU du précédent , naquit en 1692 à Bàle , où il occupa successivement les chaires de lo- (jitiue, d’anatomic, de botanique, et après la mort de son père, il remplit celle de médecine théorique rt pratique. Il est auteurd’un ouvrage intitulé : Magni Ilippocratis ophonsltca opuscula, en grec et fucrit tpeculum castitatit rcHt/iosa^ ZYV

en latin, Bàle, 1748, in-8". Il jr a joint Spé^ culum IUppocraticum. de notis et pra^ sagiis morborum du même. Ce médecin jouit . ainsi que son père , d’une grande réputation, et mourut dans sa patrie vers 1777.

ZVI.GU. royex ZUINGLE.

ZYUL’S (Otho), jésuite, né à Ulrecbl en 1588], mort à Molincs le 13 août 1656. On lui attribue des conversions éclatantes, entre autres celle d’un prince de la maison de Deux-Ponts, qu’il ramena à l’Eglise catholique. Ce père était bon poète et très versé dans les langues grecque et latine. On a de lui : | des Vies de plusieurs saints qu’il a traduites de divers manuscrits grecs, et qui ont été insérées dans les Acta sanctorum. Historia miraculorum B. M. Sylvœducensis . Anvers, 1632, in-4o ; | Cameracum obsidione libcratum. poème imprimé à Anvers, 1650 , in-4, et à la suite des jwésies du père Hoschius , de l’édition de 1656. ZYP/EL’S (flEJiHi), né à Malines en 1577, embrassa la règle de Saint-Benoit , dans le monastère de Saint- Jean, à Ypres. En 1616, il fut fait abbé de Saint-André, près de Bruges, avec le droit de porter la milrc, quil obtint Ic premier en 1623. Zypaeus rétablit la discipline dans sou monastère, et répara les désordres que les hérétiques y avaient causés. Il y ramena, en 1632, ses religieux, qui s’étaient retirés dans la ville de Bruges pour se soustraire à la fureur des sectaires. Il répara aussi la maison des religieuses de Sainte-Godelève , et y introduisit une réforme salutaire. Sa mort, arrivée en 1659, dans la 83’ année de son âge , fut digne d’un chrétien et d’un religieux. Son principal ouvrage est : Sanctus Gregorius Hfagnus. ex familia Benedictino ortun-Jus. Ypres, 1611 , in-8o. Dans ce livre, il tâche du prouver contre Baronius que saint Grégoire pape, avait embrassé la vie monastique. Il y a de l’érudition ; mab SCS preuves ne sont pas toujours concluantes. L’auteur s’échauffe pculétrc un peu trop sur cette question , qui du reste est un |)oint d’histoire dont on peut s’occuper, et qu’on peut travailler i écluircir comme tant d’autres qui ne vint pas d’une plus grande importance. On a encore de lui la Dissertation sur sainte Scholastique , intitulée : £xamen qintS’ tionis : An magis expédiât devotani in mundo quatn religiosam in monasterio vitam agere ; et an tancta Scholastica