Page:Feydeau - Un fil à la patte, 1903.djvu/226

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Bouzin, qui avait déjà la main sur le bouton de la porte, immédiatement pétrifié.

Mon Dieu ! ça doit être encore le général… et je suis seul ! (Il se sauve par le fond pour se réfugier dans le salon.)

Bois-d’Enghien, continuant de sonner.

Non, non, il ne viendra pas !… Parbleu, il entend ! mais il n’osera pas ouvrir… Ah ! bien, je suis bien, moi, je suis bien ! (Se penchant au-dessus de la rampe.) Concierge ! concierge !… (Brusquement.) Ah ! mon Dieu ! quelqu’un qui monte (Il se précipite dans l’escalier qui monte aux étages supérieurs, il disparaît un instant ; il reparaît presque aussitôt, absolument affolé.) Toute la noce… toute la noce qui descend !… Je suis cerné !… je suis cerné !… (Il se fait tout petit dans l’embrasure de la porte de droite.)



Scène VI

BOIS-D’ENGHIEN, LA NOCE, LE GÉNÉRAL, puis UN MONSIEUR.

La noce descend du dessus. Tout le monde parle à la fois. — Le beau-père : « Dépêchons-nous ! » — La mariée : « Mais nous avons le temps ! » — Le gendre : « La mairie, c’est à onze heures ! » (Etc., etc.)

Tous, apercevant Bois-d’Enghien.

Oh !