der le concours de son talent pour une soirée qu’elle donne.
Parfaitement, Madame ! (Il indique le siège de droite de la table et va pour entrer dans la salle à manger. On sonne. Il rebrousse chemin et se dirige vers la porte du fond, à droite.) Je vous demande pardon un instant.
Madame Duverger, s’assied, regarde un peu autour d’elle, puis histoire de passer le temps, elle entr’ouvre un Figaro qu’elle a apporté, le dépliant à peine comme une personne qui n’a pas l’intention de s’installer pour une lecture. Après un temps. Tiens, c’est vrai, « le mariage de ma fille avec M. Bois-d’Enghien », c’est annoncé, on m’avait bien dit !… (Elle continue de lire à voix basse avec des hochements de tête de satisfaction.)
Enfin, voyez toujours, si on peut me recevoir… Bouzin, vous vous rappellerez !
Oui, oui !
Pour la chanson : « Moi, j’piqu’ des épingues ! »
Oui, oui !… Si Monsieur veut entrer ? il y a déjà madame qui attend.
Ah ! parfaitement ! (Il salue Mme Duverger qui a levé les yeux et rend le salut. Sonnerie différente des précédentes.)
Allons bon, voilà qu’on sonne à la cuisine, je ne pourrai jamais les annoncer. (Il sort par le fond droit. Mme Du-