Page:Feydeau Occupe toi d Amelie.djvu/141

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VAN PUTZEBOUM.

Ah ! le téléphon ! oui ! oui !

Il gagne suivi de Marcel le milieu de la scène.
ADONIS, accourant, affolé.

Ah ! par exemple, celle-là… !

POCHET.

Qu’est-ce que c’est ?

ADONIS.

Le prince !… Le prince de Palestrie !

POCHET, subitement dans tous ses états.

Ah ! nom d’un chien ! et tu le laisses dans l’antichambre ?

ADONIS.

Non ! y monte.

POCHET, bousculant Van Putzeboum et Marcel, qui causent dans l’espace compris entre le canapé et le piano.

Allez ! rangez-vous, vous autres ! Rangez vous !

VAN PUTZEBOUM et MARCEL, ahuris, reprenant leur équilibre.

Qu’est-ce qu’il y a ?

POCHET, tout en courant vers les deux porteurs qui encadrent la corbeille.

Le roi ! C’est le roi ! (Aux porteurs, en les repoussant derrière la table.) Allez, derrière les arbres ! derrière les arbres… (Courant jusqu’au piano.) Mon Dieu ! et pas de candélabre ! (À Adonis) La bougie ! allume la bougie !