Page:Feydeau Occupe toi d Amelie.djvu/142

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ADONIS.

Mais pourquoi ?

POCHET.

Mais parce que ! Quand on reçoit des rois !…

(À Van Putzeboum et Marcel, tandis qu’Adonis allume la bougie.)

Allez ! pas de rassemblement ! Circulez ! Circulez !

VAN PUTZEBOUM, bousculé.

Oh ! mais une fois savez-vous… !

POCHET, à Adonis.

Là ! introduis… Ah ! la musique ! la musique !

(Pendant qu’Adonis sort, il actionne le gramophone qui joue la Marseillaise. — Un temps. — Pochet, la bougie allumée à la main, va se poster à proximité de la porte, un peu en deçà du piano. Le prince enfin parait suivi de Koschnadiefl. Tout le monde s’incline. Pochet, la bougie haute, l’échine courbée.)

Sire !…

LE PRINCE, le chapeau sur la tête, descendant suivi de Koschnadieff. Accent slave.

Oh ! que de monde !… (Frappé soudain par le son de la Marseillaise.) Oh ! l’hymne national ! Il se découvre. Tout le monde reste un bon instant la tête inclinée.

KOSCHNADIEFF, après un temps, descendant entre le prince et Pochet.

Je présente à Votre Altesse le père de ma demoiselle d’Avranches.

LE PRINCE.

Oh ! très bien ! je vous complimente… (Avec intention.) monsieur le Commandeur !