Page:Feydeau Occupe toi d Amelie.djvu/155

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AMÉLIE, gonflée de sommeil.

Hein ?… Ah ! Zut !

MARCEL.

Mais non ! mais non ! il ne s’agit pas de dormir ! Amélie !… Amélie !… (Entendant Charlotte qui ouvre le porte.) Non ! bouge pas !…

Il lui lâche le poignet, elle retombe sur le dos ; il n’a que le temps de lui coller sur la figure un des oreillers sur lequel il s’accoude aussitôt en essayant de prendre un air dégagé.
CHARLOTTE.

C’est monsieur qui a sonné ?

MARCEL.

Oui ! Foutez-moi le camp !

CHARLOTTE.

C’est pour ça que monsieur a sonné ?

MARCEL.

Allez-vous me foute le camp, n… de D… !

CHARLOTTE, s’esquivant.

Ah ! Quel drôle de service !

Elle disparait.
MARCEL, se remettent vivement à genoux sur le lit, et après avoir enlevé l’oreiller, secouant Amélie.

Vite, Amélie !… Amélie !… Au nom du ciel !

AMÉLIE, endormie.

Hoong !

MARCEL.

Mais réveille-toi ! Nom d’une brique !