Page:Feydeau Occupe toi d Amelie.djvu/166

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AMÉLIE.

Eh ben ! alors ?

MARCEL.

Ah ! mais, c’est que tout est là : Avoir ou n’avoir pas !… comme dit Shakespeare ! Il est évident, parbleu, que si on n’a été que frère et sœur… ! Mais voilà !… l’a-t-on été ?

AMÉLIE, indiquant le ciel de la tête.

Dieu seul le sait !

MARCEL, au pied du lit.

Et je le connais !… il ne nous le dira pas !

AMÉLIE.

Non !

MARCEL.

Enfin, n’importe ! Avant tout, l’essentiel est qu’Étienne fasse comme nous : qu’il ignore !

AMÉLIE.

Et comme c’est pas nous qui irons lui dire…

MARCEL.

Par conséquent, il n’y a rien de fait !

AMÉLIE.

Y a rien de fait !…

MARCEL, redescendant à l’avant-scène.

Voilà ! y a rien de fait !

AMÉLIE.

Ah ! ce pauvre Étienne !