Page:Feydeau Occupe toi d Amelie.djvu/167

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MARCEL.

On se met martel en tête et, puis somme toute, y a rien de fait !

AMÉLIE, qui s’est renfoncée sous les couvertures, laissent tomber sa tête sur l’oreiller.

Non, ce que j’ai la flemme !

MARCEL.

Ah ! non ! non !… C’est pas le moment !… Tu vas te lever, hein ?

AMÉLIE.

Oh ! déjà !

MARCEL.

Oui, déjà ! je te crois, déjà ! je vais te porter tes vêtements dans le cabinet de toilette, et tu iras t’habiller par là ! Allez, grouille, grouille !

AMÉLIE.

Oh ! grouille, grouille !

MARCEL.

Oui, grouille, grouille ! Ta robe ? ou est ta robe ?

AMÉLIE.

Est-ce que je sais, moi.

MARCEL.

Allez, debout !… debout-debout-debout !

AMÉLIE, obéissant, et tout en rejetant ses couvertures.

Oh ! que c’est embêtant !… (Poussant un cri de surprise.) Ah !