Page:Feydeau Occupe toi d Amelie.djvu/211

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MARCEL.

Non, je dis : « Ap… après la noce ? »

VAN PUTZEBOUM.

Oui… Comme ça, je pourrai te remettre de la main dans la main ta fortune, que je suis dépositaire.

MARCEL.

Aha ? Ah ! ben, voilà une surprise !

AMÉLIE.

Le fait est que pour une surprise !

MARCEL.

Ça, c’est une surprise !

Il s’effondre sur le canapé.
VAN PUTZEBOUM, s’asseyant près de lui sur le canapé.

Oui ? Ça te plaît, ça ?

MARCEL (3), sur le canapé.

Oh ! je suis radieux !

VAN PUTZEBOUM (2), sur le canapé.

Eh hé, ça te faut dire, savez-vous !… car, quand je te regarde, ce que tu peux, une fois, avoir l’air lugubre, quand tu es radieux !

MARCEL.

Qu’est-ce que vous voulez, ça dépend des natures.

VAN PUTZEBOUM.

Oui, ça, je sais ! J’en ai eu un comme ça,