Page:Feydeau Occupe toi d Amelie.djvu/254

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

POCHET, prenant le bras de Marcel.

Allons-nous-en alors, puisqu’y dit… !

Ils se dirigent tous deux, bras dessus bras dessous vers le cabinet de toilette.
LE PRINCE, criant à les faire sursauter.

Non !

POCHET et MARCEL, se retournant au cri.

Quoi ?

LE PRINCE.

Pas par là !… j’ai loué !…

MARCEL, rebroussant chemin ainsi que Pochet. Avec le même rire.

Il a loué ! Ça devient comique ! Ma parole, ça devient comique !…

POCHET, à Marcel.

Où va-t-on alors ?

MARCEL.

Je ne sais pas !… Allons à la lingerie.

POCHET.

Allons à la lingerie !…on comptera le linge !..

MARCEL.

C’est ça ! on comptera le linge.

Ils sortent par le fond.
LE GÉNÉRAL, la main à son front, au prince qui arpente nerveusement la chambre.

Swoya Altessia na jabo dot schalipp as madié ? (Votre Altesse n’a pas d’ordres à me donner ?)