Page:Feydeau Occupe toi d Amelie.djvu/323

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TOUS.

Rien !… Rien-rien !

Tout le monde s’est rassis, sauf le général qui reste debout.
LE MAIRE.

Qu’est-ce que vous avez ?

LE GÉNÉRAL, qui n’a rien compris.

Il paraît qu’elle est fausse.

LE MAIRE.

Quoi ?

LE GÉNÉRAL.

Je ne sais pas !

Il se rassied.
LE MAIRE, à Mouilletu.

Mais quelle noce ! mon Dieu, quelle noce !

CORNETTE, augmentant le volume de sa voix sur la fin du contrat.

« Avons prononcé publiquement que M. Joseph-Marcel Courbois et mademoiselle Clémentine-Amélie Pochet sont unis par le mariage. »

LE GÉNÉRAL.

Bravo !

LE MAIRE.

Chut ! (À Pochet.) Levez-vous. (Marcel, Pochet et Amélie se lèvent. Aux mariés.) Asseyez-vous ! (Tous trois s’asseyant. À Pochet.) Non, levez-vous !

AMÉLIE, MARCEL et POCHET, se levant.

Ah !