Page:Feydeau Occupe toi d Amelie.djvu/33

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AMÉLIE.

Moi !

POCHET.

Je l’ai trouvé tout en larmes. Il paraît que tu l’as giflé devant tout le monde ?

TOUS.

Oh !

AMÉLIE.

Oh ! bien, celle-là, par exemple !…

ENSEMBLE.
ÉTIENNE.

Mais c’est lui qui a levé la main sur Amélie !

PALMYRE.

Ah ! bien, monsieur, si vous aviez été là, vous auriez vu !

VALCREUSE.

C’est un petit voyou, on devrait le faire arrêter !

BOAS.

C’est une honte ! c’est lui qui a frappé Amélie.


En parlant tous à la fois, tout le monde s’est rapproché de Pochet.
POCHET, écartant tout le monde, et sur un ton qui ne souffre pas de réplique.

Ah ! je vous en prie ! (Tout le monde se tait. — Un temps. — À Amélie, très catégorique.) Lui as-tu, oui z’ou non, octroyé une calotte la première ?