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AMÉLIE.
Il sifflait les liqueurs.
POCHET[1], impératif.
C’est pas ce que je te parle ! (Un temps.) L’as-tu calotté la première, oui z’ou non ?
AMÉLIE, geste des bras évasif.
Ah ! évidemment.
POCHET, catégorique.
Sufficit ! en matière de duel, le règlement est péremptoire : c’est celui qu’il a reçu la première gifle qu’il est l’offensé ! le reste ne compte pas.
ÉTIENNE.
Oh ! permettez !…
POCHET, sur un ton de commandement.
Ah ! et puis ne répliquons pas ! (Un temps.) Je suis approximativement, que je me suppose, aussi déversé que vous sur les matières de l’honneur ! ancien brigadier de la paix, ex-prévôt de régiment, vous comprenez que vous n’allez pas m’en remontrer ! Eh ! bien, il a reçu la calotte, et, de plus, on l’a passé à tabac… c’est lui qu’il est l’offensé.
AMÉLIE.
Non, mais dis tout de suite que j’ai eu tort.
- ↑ Bibichon (1), toujours assis ; Étienne (2), Pochet (3), Amélie (4), Valcreuse (5), Palmyre (6), Yvonne (7), Boas (8).