Page:Feydeau Occupe toi d Amelie.djvu/339

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

LE MAIRE, furieux.

Ah ! mais dites donc, madame ! (À part, exaspéré.) Ah ! mais ils m’embêtent, les mariés ! (Avec humeur, à l’assistance.) Messieurs, mesdames, bonsoir !

Suivi de Cornette il regagne son cabinet, légèrement conspué par l’assistance en mal de joie.
MOUILLETU, sortant de sa place et gagnant un peu vers les mariés.

Messieurs, mesdames, la cérémonie est terminée ; si vous voulez vous ranger la, pour le défilé des invités.

Tout le monde se lève ; l’orchestre attaque la marche nuptiale de Mendelssohn.
MARCEL.

Viens, Amélie ! prends garde à ta traîne !

AMÉLIE.

C’est à papa qu’il faut dire ça. (À Pochet.) Papa, ne me marche pas dessus.

POCHET.

As pas peur ! je prends mes distances.

Marcel se place (2) devant la première chaise du second rang, Amélie prend le no 1 à sa droite. On commence à défiler devant eux ; Pochet d’abord, puis Virginie, qui, après avoir embrassé les mariés, vont se placer à leur suite pour recevoir les félicitations à leur tour ; passent ensuite Adonis et la petite.
AMÉLIE, après avoir embrassé la petite, à Adonis.

Prends bien soin de la petite ! Si elle a besoin de quelque chose…