Page:Feydeau Occupe toi d Amelie.djvu/340

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ADONIS.

Ah ! non, merci. Je sors d’en prendre.

Continuation du défilé : passent Van Putzeboum, Étienne, le Général et Bibichon. Pendant ce temps-là, les invités des autres rangs sont remontés vers le fond pour redescendre par la droite et passer devant les mariés et les parents. Après quoi ils remontent par l’extrême gauche pour gagner l’atrium par la baie. Mouilletu, à droite, fait le service d’ordre. Chacun en passant fait un compliment au marié, à la mariée ; les une leur serrent la main, d’autres les embrassent. On entend des : « Ah ! tous mes vœux, mon cher !… Eh bien, dis donc, tu ne t’embêtes pas !… Mon chou, tu as été épatante !… Rends-la heureuse !… Quelle robe, ma chère, c’est un rêve ! » et tout le temps le refrain de Pochet à chaque invité : « Vous venez au linche, hein ? c’est chez Gilet ; vous venez au linche ?)) Ce défilé ne doit pas s’exécuter trop vite — on a le temps. — Le dialogue en est laissé à la fantaisie des interprètes. Tous les invités ont peu à peu gagné l’atrium, sauf Étienne qui, après être remonté comme tout le monde par le fond gauche, fait le tour par le fond et revient se placer contre le manteau d’Arlequin droit.

Scène VI

POCHET (1), AMÉLIE (3), MARCEL (3), IRÈNE (4), ÉTIENNE (5), MOUILLETU (au fond rangeant les registres), puis VAN PUTZEBOUM.
IRÈNE, qui arrive la dernière à la suite du défilé.

Bonjour, Marcel !

MARCEL.

Ah ! te voilà !