Page:Feydeau Occupe toi d Amelie.djvu/377

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LE PRINCE, même jeu.

À sauter, ça revient au même… et avec le pavé !…

AMÉLIE, comme atténuatif.

C’est du macadam.

LE PRINCE, tourne les yeux de son côté, puis :

Est-ce beaucoup préférable ?

AMÉLIE, fait une moue, puis :

Ça dépend des goûts.

LE PRINCE, brusquement, saisi d’une inspiration.

Savez-vous ! Vous devriez vous mettre à la fenêtre et faire des signes aux gens qui passent.

AMÉLIE, se dérobant avec une révérence.

Merci !… Merci bien ! pour m’amener des histoires avec la préfecture !… Non, merci !

LE PRINCE, à bout de ressources.

Mais alors, quoi ?

AMÉLIE, levant les bras.

Ah ! « quoi, quoi » ? Il n’y a qu’à se résigner.

Elle s’assied sur le petit canapé du pied du lit.
LE PRINCE, désemparé.

Oh !

À ce moment on entend un bruit de voix se rapprochant peu à peu de la porte de gauche.

AMÉLIE, se dressant brusquement.

Écoutez !