Page:Feydeau Occupe toi d Amelie.djvu/393

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MARCEL, allant au prince qui a sur lui le pantalon de Marcel, mais n’a passé ni le gilet ni l’habit.

Et maintenant, monseigneur, excusez-moi ! mais pour le projet que je médite, la présence de Votre Altesse est de trop.

LE PRINCE.

Je comprends !… Monsieur est mon remplaçant.

MARCEL.

Vous l’avez dit, monseigneur !

LE PRINCE.

C’est bien ! je me sauve ! Au revoir ! et bonne chance ! Au revoir, Amélie !

AMÉLIE, faisant la révérence.

Au revoir, monseigneur !

LE PRINCE, est allé jusqu’à la porte dont il a poussé le battant comme pour sortir, puis, se ravisant, fait volte-face, et, après deux pas à froid, à Étienne qui est piteusement à l’extrême droite appuyé contre le lit, se faisant un écran de son chapeau haut de forme tenu contre le ventre.

Cocoï boronzoff ! Lapépétt alagoss !

ÉTIENNE.

Quoi ?

LE PRINCE.

Yamolek, Grobouboul !

Il sort.
ÉTIENNE, voyant le prince s’en aller avec ses affaires.

Non, mais c’est ça ! Il emporte mes vête-