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ments et encore il m’engueule ! (Voulant courir après le prince.) Eh ! là-bas, vous !
MARCEL, arrêtant son élan par la menace de son revolver.
Bouge pas, toi ! ou je te brûle.
ÉTIENNE, reculant, de façon à revenir à sa place primitive.
Ah ça ! où veux-tu en venir ?
MARCEL, prenant la main d’Amélie.
Où je veux en venir ? à te faire pincer en flagrant délit avec ma femme.
AMÉLIE.
Absolument !
MARCEL, La main gauche dans la main droite d’Amélie. Avançant ainsi qu’Amélie à pas lents cadencés et successifs dans la direction d’Étienne.
Ah ! Tu es l’amant de ma femme !
AMÉLIE, même jeu.
Ah ! le jour même de ses noces, on te surprend avec elle !
ÉTIENNE, bouche bée. Affalé face à eux sur le bord du lit.
Hein ?
MARCEL, de même.
Ah ! l’on te trouve en caleçon dans la chambre conjugale !…
AMÉLIE, de même.
Ah ! Amélie se trouve avec toi en jupon !
ÉTIENNE, au public, désespéré.
Ils sont fous ! Ils sont fous !