Page:Feydeau Occupe toi d Amelie.djvu/75

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ADONIS.

Tiens ! Parce que, avec une seringue, je pouvais seringuer les gens, tandis qu’avec une montre… !

AMÉLIE.

Mais c’est idiot !

ADONIS, descendant jusque devant le canapé.

Oh ! je l’ai regrettée depuis ! parce que, pour savoir l’heure, une seringue… !

IRÈNE.

Alors, vous me reconnaissez ?

ADONIS, avec un rire bêta.

Pas du tout !

AMÉLIE, en manière d’explication.

Eh ! ben, c’est madame.

ADONIS, qui n’est pas plus avancé qu’auparavant. — Avec son même rire bête.

Ah !

L’œil toujours fixé sur Irène, il se laisse tomber de son haut assis sur le canapé, à côté de Pochet.
AMÉLIE.

Madame le trouve changé ?

IRÈNE.

Dame ! C’est aujourd’hui un homme et j’avais laissé un enfant.

Elle le lorgne avec son face-à-main.
ADONIS, étalé (4) sur le canapé à côté de son père (5), en se faisant un écran de sa main gauche contre sa bouche et à mi-voix.

Comment qué s’appelle ?