Page:Feydeau Occupe toi d Amelie.djvu/76

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POCHET, bas.

Madame de Prémilly !

ADONIS, même jeu.

Ah ! oui ! Celle qui a fichu Amélie à la porte à cause des bigoudis !

POCHET, lui repoussant affectueusement la tête du plat de la main.

Chut ! voyons !

IRÈNE, tandis qu’Adonis la regarde en riant sous cape et en sautillant sur son derrière, les deux mains serrées entre ses genoux, les jarrets tendus.

Qu’est-ce qu’il dit comme ça tout bas ?

POCHET.

Il est en train de remettre madame.

IRÈNE.

À la bonne heure !

ÉTIENNE, au-dessus d’eux, derrière le canapé, — à part, montrant Adonis et Pochet.

C’est gentil, ce petit tableau de famille !

On sonne.
ADONIS, se levant d’un bond et courant en sautillant comme un gamin vers la porte du fond.

Ah ! on a sonné.

AMÉLIE.

Où vas-tu ?

ADONIS, sans s’arrêter.

Eh ! bien, je vais ouvrir donc !