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AMÉLIE.
Ah ! oui ! C’est comme qui dirait Bibichon, quand je lui remets un louis pour qu’il me prenne un cheval au book ou au pari mutuel.
ÉTIENNE, blagueur.
Tu y es ! Ça n’a aucun rapport, mais c’est tout à fait ça.
MARCEL.
En fidéicommis à mon parrain, à charge par lui de me les verser le jour où je me marierais.
IRÈNE.
Ah ! mais alors, je comprends ! Ce mariage… !
MARCEL.
L’expédient du désespoir ; ça réussira ou ça ne réussira pas ; je risque le paquet.
ÉTIENNE, moitié figue, moitié raisin.
C’est ça ! et tu as annoncé à ton parrain que tu épousais Amélie !
MARCEL.
Comme tu dis.
ÉTIENNE, avec un rire un peu jaune, remontant.
Elle est bonne ! Elle est bien bonne !
MARCEL.
Mademoiselle Amélie d’Avranches, jeune fille d’une excellente famille !