Page:Feydeau Occupe toi d Amelie.djvu/86

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MARCEL.

Eh ! bien, non ; justement, ça ne va pas ! Ça ne va pas du tout ! et c’est pour ça que je suis là.

TOUS.

Quoi ?

MARCEL.

Mon parrain n’a pas voulu se contenter de la lettre ; il a tenu à s’assurer par lui-même, et il est venu.

TOUS.

Non !

MARCEL.

Il a débarqué chez moi, il y a une heure, et il m’a dit : « C’est moi, filseke » !… — Parce qu’il est d’Anvers ! — « C’est moi, filseke  »  !… — Il habite la Hollande, mais il est d’Anvers. — « C’est moi, filseke ! Que je te faïe la surprise ! »

ÉTIENNE.

Oh ! la charmante surprise !

MARCEL.

Tu parles ! (Reprenant) « Il faut que tu me présentes une fois à la jeune fille, donc ! »

AMÉLIE (2), riant.

Ah !… Et c’est moi la jeune fille.

ÉTIENNE, sur le même ton.

C’est toi la jeune fille.