Page:Feydeau Occupe toi d Amelie.djvu/87

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POCHET, hautain.

Eh ! bien, quoi ? Elle n’est pas mariée, que je suppose ?

ÉTIENNE, s’inclinant.

Non ! Pour ce qui est de ça, non !

MARCEL.

Tu penses que je ne me le suis pas fait dire deux fois ; j’ai pris mes cliques et mes claques pour vite aller vous prévenir… et me voilà !

AMÉLIE et ÉTIENNE.

Et alors ?

MARCEL.

Eh ! ben, alors, quoi, mes enfants ! y a pas !… Il ne s’agit plus de blaguer ! Nous jouons le tout pour le tout. Le parrain veut voir la fiancée ; il faut que je lui présente la fiancée.

ÉTIENNE, la trouvant mauvaise.

Amélie ? Ah !… Ah ! non, tu sais, non ! Ah !

En parlant il remonte avec des moues d’homme contrarié.
MARCEL, le suivant dans un mouvement un peu arrondi.

Oh ! voyons. Étienne !… Étienne, tu ne vas pas… ! (Allant à Amélie.) Amélie, voyons, dis ! tu ne vas pas me laisser en plan, hein ?

AMÉLIE.

Comment, il va falloir… ! Oh !