Page:Feydeau Occupe toi d Amelie.djvu/88

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MARCEL, persuasif.

Douze cent mille francs ! tu ne me feras pas manquer ça ?

IRÈNE, qui s’est rapprochée de Marcel et d’Amélie.

Amélie, ma fille ! vous ne pouvez pas lui faire manquer ça.

AMÉLIE.

Tout de même, voyons… !

POCHET, intervenant en faveur de Marcel.

Non ! Tu ne peux pas ! tu ne peux pas !

MARCEL, tenant les mains d’Amélie.

Douze cent mille francs, songe donc ! Tu penses que je te ferai un beau cadeau !

AMÉLIE.

Eh ! ton cadeau ! ton cadeau ! Je n’en veux pas, de ton cadeau !

POCHET, vivement.

Mais Si !… Mais Si !… (Comme pour corriger ce que ce cri du cœur peut avoir d’intéressé.) Il ne faut pas dire ça !… c’est désobligeant !

AMÉLIE.

Oui, enfin !… Avant tout, il y a toi !… Et puis Madame… ! à qui je suis profondément dévouée.

MARCEL, regardant Irène, — étonné.

À toi ! Tiens !…