Page:Feydeau Occupe toi d Amelie.djvu/90

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d’Anvers ! — « Écoute, filseke… » — Il habite la Hollande…

TOUS, achevant pour lui.

Mais il est d’Anvers.

MARCEL.

Ah ! vous savez ?…

TOUS.

Oui, oui, nous savons !

MARCEL.

« Écoute, filscke ! je suïé en peine, hein ? je ne saurai pas être là pour la cérémonie ! mais. si ça t’est quifquif, aussitôt marié, je te ferai parvenir le montant de ta fortune. » Comment, si ça m’est quifquif ! Tu parles !

Irène remonte un peu, dégageant Amélie qui remonte aussi légèrement, dégageant à son tour Pochet. Ils sont ainsi tous trois un peu en sifflet.
ÉTIENNE.

Allons ! Parfait ! tout va comme sur des roulettes.

AMÉLIE, tendant la main.

Monsieur mon fiancé, voici ma main.

MARCEL, allant avec un zèle comique prendre la main qu’elle lui tend.

Ah !… mademoiselle !

Il lui baise la main.
POCHET, écartant les bras.

Mon gendre dans mes bras !