Page:Feydeau Occupe toi d Amelie.djvu/91

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MARCEL, passant devant Amélie et donnant l’accolade à Pochet.

Beau-père ! vous me comblez !

ÉTIENNE.

Et quand doit-il venir, ton parrain ?

MARCEL, le bras droit autour des épaules de Pochet.

Mais je ne sais pas ! aujourd’hui !… tout à l’heure !… tout de suite !… (Sonnerie) Le voilà !

Il lâche Pochet et va vers Étienne, extrême-droite.
IRÈNE, pivotant sur les talons et gagnant vers la baie.

Oh ! là, là, je m’esquive, alors, moi !

AMÉLIE, remontant suivie de Pochet à la suite d’Irène.

Alors cette fois tout de bon, madame part ?

IRÈNE, tout en marchant.

Mais oui, ma fille ! Je n’ai que faire dans cette entrevue de famille !

Amélie, Pochet, Irène, sont entre le piano et la baie : Étienne est remonté par la droite, Marcel est devant le canapé.
MARCEL, à Adonis, qui paraît à la porte du vestibule.

Eh ! bien ?… C’est mon parrain ?

ADONIS, annonçant.

Le général Koschnadieff !

TOUS, comme si on leur parlait chinois.

Quoi ?

MARCEL.

Ah ?… c’est pas lui !

Il remonte vers le groupe par la gauche du canapé.