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lady Bellaston, il comprit qu’il ne parviendroit point par elle au terme de ses vœux (car le nom seul de miss Western suffisoit pour la mettre en colère). Il lui fallut en conséquence recourir à un autre expédient. Ne doutant point que lady Bellaston ne connût la retraite de Sophie, il pensa qu’elle avoit dû mettre dans la confidence quelqu’un de ses domestiques. Partridge fut donc chargé de lier connoissance avec les gens de milady, et de chercher à pénétrer le mystère.

On ne sauroit imaginer une situation plus cruelle que celle où se trouvoit son pauvre maître. Sans parler de la difficulté de découvrir l’asile de Sophie, de la crainte de l’avoir offensée, de la résolution qu’elle avoit prise, au dire de lady Bellaston, de ne plus le revoir, et que ses précautions pour l’éviter rendoient assez vraisemblable, il avoit à lutter contre un obstacle que toute la tendresse de son amante ne pouvoit l’aider à lever ; c’étoit le danger de l’exposer au malheur d’être déshéritée, suite presque inévitable d’une union formée sans le consentement d’un père qu’il désespéroit de fléchir jamais. Ajoutez à ces divers sujets de peine le poids des nombreuses obligations que lui avoit imposées lady Bellaston ; car il nous est impossible de dissimuler plus long-temps sa violente passion pour lui. Grace à ses largesses, Jones se distinguoit par