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DE GUSTAVE FLAUBERT

tu perdras, par la suite, à rêver au coin du feu à des c… sans poils sous un ciel sans nuages !

Envoie-moi un petit mot dès ton retour à Paris. Tu me dis que tu reviens à la fin du mois. C’est de celui-ci sans doute. Nous ne serons plus longtemps sans nous voir. La première de Bouilhet aura lieu du 15 au 20 novembre.

Ma mère et ma nièce vont bien et te remercient de ton souvenir. Quant à mon autre nièce, je crois que je serai grand-oncle au mois d’avril prochain.

Je tourne à la bedolle, au scheik, au vieux, à l’idiot.

Jouis de tes derniers jours et bonne traversée. Je t’embrasse.


664. À CHARLES BAUDELAIRE.
Entièrement inédite
Croisset, lundi 22 octobre 1860.

Vous êtes bien aimable, mon cher Baudelaire, de m’avoir envoyé un tel livre ![1] tout m’en plaît, l’intention, le style et jusqu’au papier.

Je l’ai lu très attentivement. Mais il faut d’abord que je vous remercie pour m’avoir fait connaître un aussi charmant homme que le sieur de Quincey ! Comme on l’aime celui-là !

Voici (pour en finir tout de suite avec le mais) ma seule objection.

Il me semble que dans un sujet, traité d’aussi

  1. Les Paradis artificiels