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CORRESPONDANCE

Je suis très souffrant. Dès que je pourrai sortir j’irai chez vous.

Je vous embrasse très tendrement.


1527. À GUY DE MAUPASSANT.
Vendredi soir [février 1875].

Lubrique auteur, obscène jeune homme ne venez pas déjeuner dimanche chez moi (je vous en dirai la raison) mais venez, si vous ne canotez pas, vers 2 heures.

C’est mon dernier dimanche et Tourgueneff nous a promis de nous traduire enfin le Satyre du père Gœthe.

À vous.

1528. À MONSIEUR X***[1].
Croisset, près Rouen, 17 mars 1875.

Il m’est impossible, Monsieur, de vous accorder la permission que vous demandez, parce que j’ai, plusieurs fois déjà, refusé de laisser mettre Madame Bovary sur la scène. Je crois, d’ailleurs, l’idée malencontreuse. Madame Bovary n’est pas un sujet théâtral.

  1. Publiée dans l’Amateur d’autographes, 1906, p. 67 (Collection du Capitaine Duchet). — La lettre est écrite, dit ce journal, « à un de ses concitoyens rouennais ». Je n’ai pu identifier le destinataire, et je donne le texte (avec la date) sous toutes réserves. Elle a été reproduite encore dans le Journal des Débats du 16 mars 1906. (Note de René Descharmes).